Historique du chat Ragdoll en France
Un jour le magazine « Atout Chat » publia une photo d’un chat américain « Le Ragdoll » un seal mitted, et c’est là que mon mari Ian Faulkner entre en scène. Se renseignant un peu partout, Ian apprit qu'en Grande-Bretagne les premiers Ragdolls étaient arrivés en 1981.Blossom Time Lad et Blossom Time Lass
Blossom Time Proper et Blossom Time Prim
Au début des années quatre-vingt, il était extrêmement difficile d'acquérir un Ragdoll. Il y avait très peu d'éleveurs dans le monde et le Ragdoll était quasiment inconnu en Europe. La prise de contact avec les éleveurs était à peu près impossible (à l'époque, Internet n'existait pas encore, donc pas de sites, e-mails, forums etc.).
La seule façon de trouver un éleveur de Ragdolls était de s’abonner aux magazines spécialisés américains ou britanniques, et de parcourir les petites annonces. Bien des mois passèrent sans l’apparition d’une seule annonce concernant notre race préférée.
Ayant finalement trouvé un élevage potentiel, la prochaine étape était d'écrire pour demander des informations. Nul ne semblait intéressé à l'envoi d'un Ragdoll en France car nous n'avons reçu aucune réponse ! Nous nous sommes vite rendu compte que l'envoi de courrier était une perte de temps, et nos tentatives suivantes furent donc de téléphoner aux Etats-Unis. Par chance, mon mari Ian parlait l'anglais parfaitement (c'est sa langue maternelle).
Après avoir gaspillé des milliers de francs en appels téléphoniques infructueux (le coût des communications outre-Atlantique était prohibitif à l’époque), Ian et moi découvrîmes qu'une éleveuse anglaise, Pat Brownsell, Chatterie « of Patriarca » en vendait.
Barfield et Blossom 1er Ragdolls en France
Mais à deux conditions : non seulement il imposait à l'acheteur une attente d’un an, mais de plus il exigeait de vendre non pas un, mais deux Ragdolls. Car les Anglais ne voulaient pas vendre un premier chat dans un pays où les Sacrés de Birmanie étaient rois, et donc nous obligeaient à acheter un couple pour ne pas détruire la race au départ par d'éventuels croisements inacceptables. Nous avons accepté la dite condition. (Hélas cela n'a pas empêché plus tard, un éleveur de Sacré de Birmanie peu scrupuleux de croiser un Ragdoll avec un Birman!)
C’est ainsi qu’en 1986 arriva chez nous le premier couple de Ragdolls en France – Blossom of Patriarca, une femelle seal bicolour et Barfield of Patriarca, un mâle bleu colourpoint. C’était super !... Ian et moi, nous étions fou de joie. Mais il y a parfois des épines aux roses...
Première difficulté : les éleveurs de sacré de Birmanie voyaient l'apparition du Ragdoll sur la scène féline d’un très mauvais œil, de même que certains juges… Aïe ! aïe ! aïe ! Nous n'étions pas au bout de nos peines.
On sait que tout ce qui est nouveau est difficile à faire accepter, mais nous ne nous attendions pas à affronter de tels orages pendant un an dans les expositions. (Cartons de jugement à l’appui).
Ici en peut lire "c'est plutôt un Balinais"!
Et ici " Chat ne correspondant à aucun standard"!
Et ici " Chat ne correspondant à aucun standard"!
Mais finalement à force de persévérance et toujours avec le même chat.......
Best Variété - Best in Show - BEST GENERAL!!!
Puis en janvier 1988 Blossom et Barfield nous firent le plus merveilleux des cadeaux, des premiers bébés Ragdolls nés en France. Mon élevage commence....